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Le parc marin du Saguenay—Saint-Laurent, pour la pratique de nombreuses activités dans un milieu protégé exceptionnel
Crédit : Marie Isabelle Rochon / ©Parcs Canada

 

La protection du béluga est à l'origine de la création du parc marin, un haut lieu de découverte des mammifères et oiseaux marins, mais aussi de l'histoire et des richesses de la région. On les découvre par des sorties en mer, des observations à terre et la visite de centres d'interprétation.

« Le parc marin couvre 1245 km2, dans le fjord du Saguenay et une grande partie de l'estuaire  du Saint-Laurent. C'est un milieu très riche, qui abrite des espèces en péril comme le béluga du Saint-Laurent », souligne Marie-Sophie Giroux,  agente partenariat, engagement et communication pour le parc marin du Saguenay—Saint-Laurent. Créé en 1998, il est cogéré par Parcs Canada et la Société des établissements de plein air du Québec (Sépaq). C'est la première aire marine protégée au Québec. La mobilisation des citoyens depuis les années 1970 et de nombreuses de consultations ont abouti à sa fondation.

Le parc marin mène des activités d'éducation, de sensibilisation et de recherche en partenariat avec des collaborateurs et les usagers afin de protéger les espèces en péril et rehausser la protection du milieu marin. Des activités responsables et durables y sont développées pour faire vivre des expériences aux visiteurs, qui ont le choix entre différents services : excursions en mer, en bateau, kayak, zodiac et même à bord des traversiers, notamment pour l'observation en mer des mammifères marins.

Le réseau terrestre de découverte du parc marin est constitué de municipalités, d'organismes à but non lucratif, d'organismes gouvernementaux et de centres d'interprétation avec leur propre thématique. Il propose des expériences complémentaires aux activités en mer, avec une fenêtre liée au milieu marin et à son observation.

Trois centres d'interprétation et d'observation de Parcs Canada

Ces trois centres offrent un point de vue exceptionnel sur le parc marin, où « des guides interprètes présentent ce que l'on voit au large. Ils nous permettent de plonger un peu plus dans la connaissance et la sensibilisation de ce milieu. »

Le Centre d'interprétation et d'observation de Cap-de-Bon-Désir, aux Bergeronnes, « une  station de phare avec une riche histoire liée à la navigation, est un haut lieu d'observation des mammifères, des fameuses baleines et des phoques, des oiseaux ».

Les fonds marins, parmi les plus beaux en Amérique du Nord, se découvrent au Centre de découverte du milieu marin, aux Escoumins, par la pratique de la plongée sous-marine et l'apnée nordique, et au travers des expositions.

À Baie-Sainte-Catherine (dans Charlevoix), le Centre d'interprétation et d'observation de Pointe-Noire livre un point de vue sur l'embouchure du fjord du Saguenay, souvent fréquentée par les bélugas.

Un lieu secret, un joyau à partager?

À cette question, Marie-Sophie Giroux répond : « c'est lire sur les rochers, avec l'air salin, ça sent la mer. Et du coin de l'œil observer un petit rorqual ou un béluga passer au large, entendre les goélands et les mouettes. C'est ça pour moi d'avoir les deux pieds dans le milieu marin… Mon petit coin caché, c'est la pointe de l'Islet à Tadoussac. S'il y a trop de visiteurs, je fais une petite migration vers la pointe Rouge aux abords de la baie de Tadoussac, avec un autre point de vue sur la baie, les montagnes du fjord et le coucher de soleil ».

Rédaction : Christine Gilliet (Mots et marées)Cliquez ici pour écouter l'épisode du balado Bonjour Côte-Nord sur le Parc Marin du Saguenay - Saint-Laurent :

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